Les petites exploitations biologiques sont généralement plus respectueuses de l’environnement que les grandes exploitations industrielles

Les exploitations biologiques sont des modes de production qui n'utilisent pas de manières excessives les machines agricoles. Elles ne font également pas intervenir des fertilisants chimiques dans tout le processus de production. C’est un mode d’exploitation qui priorise le recyclage, la rotation des cultures et vise une production saine et respectueuse de l’environnement.

Les avantages sur l’environnement des exploitations biologiques

Il est bien connu que manger bio est mieux pour votre santé et pour l’environnement. En fait, manger bio c’est quoi ? Manger bio signifie que vous ne consommez carrément que des produits issus des exploitations biologiques. En faisant cela, vous faites une fleur à l’environnement puisque les producteurs biologiques n’utilisent pas des produits chimiques comme les exploitations industrielles. Avec ces derniers, les sols sont sauvagement exploités en le forçant à produire plus qu’il ne peut produire naturellement. Pour cela, les producteurs industrielles utilisent des semences d’organismes génétiquement modifiés afin d’avoir des produits identiques pour faciliter la récolte et les différentes manipulations post-récoltes. Mais ils utilisent également des intrants chimiques à fortes doses pour accroître les performances de l’exploitation. L’utilisation des pesticides est également une des principales caractéristiques des agricultures industrielles. Vous l’aurez devinez, l’utilisation de ces produits chimiques pollue et détruit l’environnement. Or, avec une exploitation biologique, les producteurs n’utilisent que des produits naturels issus du recyclage et du compostage pour fertiliser le sol. Pour écarter les nuisibles de leurs plantations, les exploitants biologiques ont toujours recours à des méthodes naturelles. Cela peut se faire en plantant des plantes qui font fuir les principaux nuisibles par exemple.

L’exploitation biologique en chiffre

L’agriculture biologique intéresse de plus en plus de personnes, qu’elle soit au niveau de la production que de la consommation. En effet, il y a une croissance moyenne annuelle de 10 % de la consommation des produits issus des exploitations biologiques en France. Or en 2008, il n’y avait que deux pourcents d’exploitants biologiques en France. Au niveau mondial, il y a plus de 26 millions d’hectares qui sont concentrés sur l’agriculture biologique. Par conséquent, il est clair que le nombre de producteurs qui optent pour l’agriculture biologique est nettement inférieur par rapport à l’exploitation industrielle. Toutefois, les consommateurs commencent tous à se rendre compte des effets sur la santé de l’agriculture conventionnelle et des conséquences qu’il engendre sur la nappe phréatique.

Les défis de l’exploitation biologique

Bien que l’agriculture biologique soit plus économique et écologique du fait d’une consommation moindre d’énergie et d’eau, ce type d’agriculture fait désormais face à plusieurs défis. A commencer par le rendement qui est largement inférieur à une agriculture conventionnelle. Toutefois, l’agriculture biologique constitue aussi une opportunité pour les petits exploitants locaux et le développement économique local. Inutile de rappeler que ce type d’agriculture ne fait pas intervenir de pesticides. Par conséquent, il requiert beaucoup plus de main d’œuvre et une charge de travail plus importante pour remplacer le rôle des désherbants et des pesticides.

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